Odile Lindner, assistante familiale
Trois questions à Odile Lindner, assistante familiale employée par le Département.
Un métier exigeant, mais enrichissant et source de satisfactions.
Trois questions à Odile Lindner, assistante familiale employée par le Département.
Un métier exigeant, mais enrichissant et source de satisfactions.
Comment êtes-vous devenue assistante familiale ?
Il y a 28 ans, j’ai rencontré quelqu’un qui faisait ce métier que je ne connaissais pas. Je cherchais du travail mais avec 3 enfants, c’était compliqué. J’ai d’abord eu un petit garçon et j’ai vu qu’avec 4 enfants j’y arrivais, alors j’ai accueilli deux petites filles en plus. Chaque situation était différente. J’ai élevé des enfants de l’âge de 2 à 20 ans, j’en ai gardé d’autres pendant 5 ans, j’ai même eu une jeune fille pendant un mois. À un moment, je n’ai plus compté mais ils étaient nombreux.
Qu’est-ce qui vous plaît dans ce métier ?
C’est un métier difficile, il faut apprendre à partager sa vie privée. Mais je suis plus tolérante aujourd’hui. Ces enfants, on apprend à les connaître, ils ont vécu des choses difficiles, plus que certains adultes. Cela m’a rendue plus réfléchie, je n’étais pas comme ça quand j’étais jeune. C’est un beau métier : quand des enfants s’en sortent ça fait plaisir, je sens que j’ai été utile.
Que faut-il pour être un bon assistant familial ?
Ne pas juger déjà. Tout le monde a son histoire. Une fois, j’avais un petit garçon très difficile et je me disais toujours « ça va aller » : c’est ce que je répondais quand on me demandait comment je faisais. Maintenant, c’est un jeune très bricoleur et il fait des choses qu’il ne ferait peut-être pas aujourd’hui s’il n’avait pas été chez nous.
260 assistants familiaux
351 enfants accueillis dont 270 en continu
1 800 enfants confiés au Département
Solidarité