MOSELLE DURABLE

Anticipant les évolutions liées au changement climatique, le Département s’est engagé dès 2012 dans la démarche « Moselle durable », volontariste et ambitieuse, qui s’est matérialisée par la mise en place de deux plans d’actions successifs. Cette stratégie, en place depuis plus de 10 ans, porte d’ores et déjà ses fruits : la Moselle a en effet réduit de 36 % ses émissions de gaz à effet de serre (GES) entre 2011 et 2022. Dans le même laps de temps, le Département est ainsi passé d’environ 75 000 à 50 000 tonnes de CO2 rejetées dans l’atmosphère. Cette baisse majeure contribue à la Stratégie Nationale Bas- Carbone, la feuille de route de la France pour l’atténuation du réchauffement climatique, qui vise la neutralité carbone à l’horizon 2050.

TERRITOIRE D’EXPÉRIMENTATION

Le dernier Bilan des émissions de gaz à effet de serre de la collectivité, consultable sur la plateforme dédiée de l’ADEME1, a été adopté par l’Assemblée départementale en octobre dernier. Pour aller plus loin, le Département a élaboré sur cette base un plan de transition, baptisé « Moselle durable 2024-2026 », qui vise une économie bas-carbone, sobre en consommation de matières et d’énergies, circulaire et peu productrice de déchets. Engagé pour rendre la Moselle toujours plus attractive et innovante, le Département vient par ailleurs d’être retenu en tant que territoire expérimental pour bénéficier d’un accompagnement du Cerema2. Objectif de ce programme pilote qui se poursuivra jusqu’en 2025 : amplifier toutes les actions menées au service d’une trajectoire bas-carbone et d’une adaptation au changement climatique.

(1) Plateforme nationale de l’ADEME : bilans-ges.ademe.fr. (2) Le Cerema est un établissement public relevant de plusieurs ministères. Il propose son expertise technique dans divers domaines : aménagement, transports, infrastructures, risques, bâtiment, environnement...

LA NETTE DIMINUTION DES ÉMISSIONS DE GES DU DÉPARTEMENT ENTRE 2011 ET 2022 est due, entre autres, à une baisse des consommations d’énergie et à l’évolution du mix énergétique (moins d’énergies fossiles, plus de chauffage urbain), à l’optimisation des déplacements, au verdissement de la flotte de véhicules départementaux, à la baisse du gaspillage alimentaire dans les collèges et à l’introduction de menus végétariens ou encore à la forte baisse du tonnage de matériaux utilisés pour l’entretien des routes.