PORTRAIT

Success story : Eliyas Tepeli

« Je pratique les sports de combat depuis l’âge de 16 ans et j’ai voulu partager cette passion en ouvrant ce club au coeur du quartier d’où je suis originaire pour donner aux jeunes des possibilités de s’extérioriser par la pratique sportive, en les arrachant à la rue et à l’oisiveté », détaille Eliyas Tepeli,
président du Fight Club de Metz-Borny.


« Nous sommes partis de rien avec une vingtaine de licenciés, aujourd’hui nous comptons 250 adhérents dont près de 150 jeunes de moins de 14 ans. » Kickboxing, K-1 rules, muay thai, boxe, autant de spécialités enseignées par six encadrants, tous bénévoles. « On souhaitait revaloriser l’image du quartier en s’occupant des jeunes, tel un grand frère qui veille sur eux, et ne pas les laisser livrés à eux-mêmes, tout en inculquant les valeurs de politesse, de respect et d’exigence. »

 

L’esprit famille
L’orientation du club est double : pratique loisir et boxe de compétition. « C’est ouvert à tout le monde dès 5 ans, et chacun peut y trouver ce qu’il recherche : un entretien physique ou le dépassement de soi jusqu’au niveau pro avec des athlètes reconnus, comme Mehdi Bouanane, champion
du monde K-1 en 2017, et Mimoun Jazouli, champion de France K-1 en 2019. Des modèles qui emmènent dans leur sillage des jeunes pleins d’avenir. »

Les clés du succès ? « L’entraînement, le sérieux, la régularité, la motivation, l’hygiène de vie. Ce club, à l’esprit famille, où l’on vient transpirer tout en se faisant plaisir, s’est fait un nom à travers des résultats sportifs de premier plan, c’est une grande satisfaction. Chaque année, nous organisons le gala "King of the ring" au complexe Saint-Symphorien devant des milliers de spectateurs avec l’appui de la Ville de Metz et du Département de la Moselle. C’est aussi une fierté. »

 

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Version du 6 juillet 2023

Sport