ELLES FONT LA MOSL

Noémie Richard, la tisserande qui monte

Petit à petit, Noémie Richard tisse sa toile dans le milieu de l’artisanat. Ses réalisations soignées valent à la Mosellane de 25 ans une clientèle toujours plus nombreuse. 

Alors qu’elle termine un master en environnement, Noémie Richard s’offre un métier à tisser, pour le plaisir d’essayer.

« C’était magique, j’ai tout de suite su que je voulais devenir tisserande.»

La Fénétrangeoise se forme en autodidacte, multiplie les essais jusqu’à créer ses premiers modèles.

« J’ai ensuite acquis une nouvelle machine pour réaliser des surfaces plus grandes. » Noémie travaille la laine de mérinos, qu’elle achète en Angleterre. « Le choix de couleurs est vaste. Mais j’espère bien proposer par la suite une gamme française, dans les coloris naturels. »

Elle tisse des écharpes, des châles, des coussins, des noeuds papillon, qu’elle vend sur son site et sur les marchés.

Les oeuvres de la jeune femme sont labellisées Qualité MOSL, et son activité reconnue « Métier d’art ». Des distinctions qui lui apportent une visibilité médiatique, et une nouvelle clientèle. « Il y a deux types d’acheteurs, analyse-t-elle. Ceux qui veulent du fait main et ceux qui sont attirés par l’art. » Depuis l’ouverture de sa micro-entreprise, Numéro 14, en 2020, Noémie fait face à des commandes de plus en plus nombreuses. Pour « tisser trois fois plus vite », elle vient d’acquérir un métier à tisser semi-automatique à pédales. La remise en état de cette machine vieille de 70 ans est un réel défi, mais elle n’en oublie pas pour autant ses autres projets : « créer des couvertures pour bébé et ouvrir un atelier-boutique ».
 
 
 
D’origine normande, Noémie est la 14e tisserande de sa famille, d’où le nom de son entreprise : Numéro 14.
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MI77 Noemie LaTisserande 800x1056 c Lid Sirkis 
© lid sirkis
Version du 22 avril 2022

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