PORTRAIT
Sylvain Teutsch, président de l'Institut Gouvy
Sylvain Teutsch nous en dit plus sur Théodore Gouvy.
Sylvain Teutsch nous en dit plus sur Théodore Gouvy.
Parlez-nous de Théodore Gouvy...
Homme de double culture, française et allemande. Théodore Gouvy a fait une brillante carrière musicale, partagée entre ses deux pays de coeur. Il a abordé tous les genres avec succès, et énormément composé : environ 300 oeuvres dont deux tiers de musique de chambre, 24 oeuvres pour grands orchestres, 9 symphonies, 4 oratorios, 2 opéras... Malgré la reconnaissance du public et de ses pairs, il est ensuite tombé dans l'oubli.
Dont vous l'avez sorti ?
En 1995, j'ai fondé à Hombourg-Haut, dans la maison où il a vécu 30 ans, l'institut Gouvy, devenu aujourd'hui le centre de ressources de référence. Avec d'autres bénévoles français et allemands et une salariée, nous répertorions le fonds musical du compositeur, prêté par sa famille, éditons et rééditons ses oeuvres et organisons un festival.
A quoi doit-on s'attendre pour cette année "Gouvy" ?
Cette année aura une dimension internationale avec des concerts en Europe, en Chine, en Corée, au Brésil, aux Etats-Unis, au Canada... A Hombourg-Haut, le clou du spectacle sera le 4 juillet : 3 solistes, 70 musiciens et 90 choristes de Lorraine, de Sarre et du Grand-Duché de Luxembourg joueront une cantate inédite, Aslega. La veille ou le jour même, une statue de Gouvy sera érigée par la Ville près de la mairie. Nous prévoyons également un colloque à Paris, en partenariat avec les universités de la Sorbonne et de Diderot.
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